Les tests Astéria Panel Respiratoire Félin sont des tests moléculaires inédits permettant la détection et la discrimination du pathogène d’une manière simple, fiable et rapide afin de permettre d’isoler et de traiter l’animal atteint dès l’apparition des premiers symptômes. Contrairement aux réactions classiques de PCR, les tests Astéria s’effectuent en quelques étapes uniquement et l’analyse en cours peut être visualisée sur un lecteur portatif simple d’utilisation. Le résultat est ainsi obtenu en moins de 40 minutes, à la clinique comme sur le terrain.
Les maladies respiratoires sont fréquentes chez les chats, principalement chez ceux vivant en communauté. La cause de la maladie peut être virale causée par un herpès virus ou un calicivirus ou bien bactérienne due à Chlamydia felis ou Mycoplasma felis notamment. Les maladies respiratoires félines étant transmissibles entre chats, l’identification et l’isolement des animaux malades est primordial pour limiter la propagation de la maladie.
Le virus herpès félin (FHV) appartient à la famille des Herpesviridae. Il peut pénétrer dans l’organisme par voie nasale, orale ou conjonctivale. Il colonise d’abord l’épithélium puis se propage dans le pharynx, la trachée, les bronches et les bronchioles. Lors d’une infection, le virus peut également atteindre les neurones, en particulier le ganglion trigéminal, qui est le principal site de latence. La maladie peut prendre plusieurs formes : aigue (problèmes respiratoires comme des éternuements, de la toux…), atypique aigüe (avec des symptômes possibles tels qu’une dermatite, une pneumonie, des ulcères nasaux et faciaux, de la toux) ainsi que chronique (rhinite chronique, œdème de la cornée, problèmes respiratoires).
Le calicivirus félin (FCV) appartient à la famille des Caliciviridae. Alors que de nombreux chats contaminés peuvent ne pas présenter de signes cliniques, d’autres peuvent en revanche être porteurs sains et constituent alors une source potentielle de transmission. Les premiers signes cliniques d’une infection peuvent être un écoulement oculaire et nasal, une ulcération de la bouche, de l’anorexie, de la léthargie. Généralement, ils surviennent dans les cinq premiers jours. Ensuite, ils peuvent évoluer vers de la fièvre, un œdème des pattes et du visage, une jaunisse, et dans certains cas un syndrome de défaillance multiviscérale conduisant à un haut niveau de mortalité. Les signes cliniques d’une calicivirose peuvent également résulter d’une infection concomitante avec notamment l’herpès félin ou Chlamydia felis.
Chlamydia felis (anciennement Chlamydophila felis) est une bactérie intracellulaire qui appartient à la famille des Chlamydiaceae. Elle cible les cellules épithéliales conjonctivales des chats et peut persister plusieurs mois. Les signes cliniques les plus fréquents sont une atteinte oculaire, une conjonctivite purulente et intense avec une hyperémie de la membrane nictitante, un blépharospasme et une gêne oculaire. Une fièvre transitoire, une inappétence et une perte de poids peuvent survenir peu de temps après l’infection. La maladie est plus fréquente dans les groupes de chats, en particulier dans les élevages, et également chez les chats de race.
Mycoplasma felis est une bactérie qui semble faire partie de la flore normale des voies respiratoires supérieures des chats. Néanmoins, elle peut être identifiée chez les chats présentant des signes cliniques ou chez les chats en bonne santé vivant avec des animaux infectés. Considéré comme l’un des principaux agents pathogènes opportunistes des voies respiratoires supérieures, il est également retrouvé en co-infection avec le virus herpès et Chlamydia felis. Les signes cliniques sont un écoulement oculaire ou nasal, de la toux, des éternuements, une conjonctivite avec un gonflement des muqueuses conjonctivales, une léthargie et une anorexie ainsi que des difficultés à respirer. Mycoplasma felis peut également atteindre les voies respiratoires inférieures et provoquer des symptômes associés tels que de la tachypnée ou de la fièvre. Le traitement résultant d’une infection à Mycoplasma felis implique l’utilisation d’un traitement antibiotique adapté et de préférence ne ciblant pas la paroi cellulaire, les mycoplasmes en étant dépourvues.
Avec le Panel Astéria Respiratoire Félin, Enalees offre aux vétérinaires une alternative complémentaire à son Panel Astéria Coryza, permettant une approche adaptée aux besoins spécifiques de chaque situation clinique. L’intégration de Mycoplasma felis en sus des agents pathogènes Herpès, Calicivirus et Chlamydia felis renforce la précision du diagnostic des affections respiratoires chez le chat.